LE COACHING PROFESSIONNEL ?
HISTORIQUE DU COACHING

Portrait de Socrate, Ier siècle (Louvre)
"O mon âme, quand sauras-tu donc enfin être bonne, simple, parfaitement une, toujours prête à te montrer à nu (...) ? Quand pourras-tu goûter pleinement la joie d'aimer et de chérir toutes choses ? Quand seras-tu remplie uniquement de toi-même, dans une indépendance absolue, sans aucun regret, sans aucun désir, sans la moindre nécessité d'un être quelconque vivant ou privé de vie, pour les jouissances que tu recherches (...) ? Quand seras-tu satisfaite de ta condition présente, contente de tous tes biens présents, persuadée que tu as tout ce que tu dois avoir, que tout est bien en ce qui te touche (...) ?"
Marc Aurèle, 170 après JC
« Connais-toi toi-même. »
Précepte gravé à l'entrée du temple de Delphes, en Grèce. Socrate a fait sienne cette maxime.

Première illustration d'un coche hongrois en 1568 (Jeremias Schemel)
Le mot « coach » vient du français « coche » apparu au XVIème siècle (« Ancien chariot couvert dont le corps n’était pas suspendu et dans lequel on voyageait », d’où les expressions : « rater le coche » ou « la mouche du coache ») qui vient lui-même du mot hongrois « kocsi ».
Plus tard, viendront les sens d' "instructeur/formateur", puis d' "entraineur sportif".
Le cocher transporte le voyageur d’un point A à B, la destination étant choisie par le voyageur.
Jolie métaphore du coaching (professionnel) !
Dans les années 1960 aux États-Unis…
Le coaching apparait aux États-Unis au début des années 1960 à partir de :
- différentes pratiques et courants (École de Palo Alto, cognitivisme avec Ivan Pavlov, Albert Bandura, la PNL…)
- de thérapeutes (Milton Erickson, Virginia Satir, Fritz Perls)
- courants psychologiques, comme la psychologie humaniste (Abraham Maslow, Carl Rogers, Fritz Perls, Éric Bern : « l’homme seul face à son destin est capable de se perfectionner contrairement à l’animal ») et la psychologie systémique (Grégory Bateson, Paul Watzlawick).
Puis en France et en Europe dans les années 1990
Le mot fait son apparition en France et en Europe dans les années 1990, avec les précurseurs Tim Gallwey (The inner game of tennis, 1974) et John Whitmore (Coaching for performance, 1992) qui ont décrit leurs méthodes d’accompagnement spécifique dans le monde du sport, méthodes devenues des best-sellers mondiaux. T. Gallwey évoque le jeu intérieur (« inner game » : état d’esprit, émotions) et le jeu extérieur (comportements observables) dans le sport.
Le coaching gagne les grandes entreprises, où les dirigeants se font accompagner dans leurs fonctions.
Aujourd’hui : la démocratisation du coaching
Plus récemment, le coaching se démocratise et s’ouvre aux entreprises de toute taille, aux collectivités et administrations, aux cadres, managers et salariés/agents dans une optique de performance : développement du leadership, communication interpersonnelle, intelligence émotionnelle, intelligence collective, gestion du stress, bien-être au travail…
Le grand public y recours également via le coaching de vie.
LE COACHING EN PRATIQUE
Le coaching, facilitateur du changement et de l'évolution
Postulat de base du coaching
Chaque individu est en mesure de découvrir ce qu’il veut vraiment et possède la capacité à construire ses propres solutions
Le coaching, que je pratique et pour lequel je suis certifiée, est le coaching professionnel : c’est l’art du questionnement, dans une relation de confiance, visant la prise de conscience du client pour l’amener à atteindre ses objectifs.
- A quoi ça sert ?
- C'est pour qui ?
- Avec quoi je repars ?
- Comment se déroule un coaching ?
- Comment se déroule une séance ?
- Accompagner le changement
- Favoriser l'adaptabilité
- Se réaliser
- Travailler sur soi et mieux se connaitre
- Clarifier ses envies et ses besoins
- Prendre du recul
- Lever des blocages à l'action
- Mieux appréhender ses émotions
- Améliorer ses relations aux autres
- Réaliser ses projets
- Prendre des décisions
- un besoin de changement face à des difficultés récurrentes (organisation, confiance en soi, gestion du temps, gestion des priorités…)
- une envie de développement pour se sentir mieux avec soi-même et les autres (affirmation de soi, communication, parole en public, management…)
- une transition choisie ou subie dans la sphère professionnelle ou personnelle (changement de poste, retraite, licenciement, déménagement, naissance, rupture… ).
La motivation au changement est essentielle à la réussite du coaching.
- Mise en action des objectifs définis
- Meilleure connaissance de soi
- Développement de la confiance en soi
- Meilleure stabilité émotionnelle
- Renforcement de l’autonomie
- Meilleure équilibre de vie
- Augmentation de l'organisation, communication, performance au travail, gestion du temps (selon l'objectif)
- Augmentation du bien-être
Quelques exemples de demandes de coaching
« Je ne sais pas dire non et après je m’en veux, je veux apprendre à oser dire non quand je n’ai pas envie… »
« J’ai du mal à définir ce que je veux dans ma vie en général, j’aimerais y voir plus clair et prendre de vraies décisions … »
« Mon boulot ne me plait plus, mais je n’ose pas partir, j’ai peur, j’aimerais faire le point et prendre une décision qui me motive »
« Je me dispute souvent avec mon conjoint, je n’arrive pas à m’exprimer calmement, je voudrais apaiser les choses … »
« Je suis seul depuis des années, systématiquement je tombe sur la mauvaise personne, je voudrais que cela change ! »
« Je veux mieux gérer mon temps et définir des priorités, j’ai tendance à vite m’éparpiller et me perdre dans ce que je fais… »
« J’ai une fâcheuse tendance à vouloir tout faire parfaitement, ça serait bien que je lâche un peu la bride… »
« J’aimerais être plus à l’aise en public et oser parler aux gens sans gêne … »
L’estime de soi et ses 3 piliers (la vision de soi, l’amour de soi et la confiance en soi) est ce qui permet à un individu de se sentir bien dans sa peau, bien avec les autres et bien dans son environnement.
De très nombreux blocages, problèmes relationnels et émotions négatives viennent d’un manque d’estime de soi ou d’une estime de soi instable.
Quand on a une estime de soi satisfaisante, on remplit les 9 clés ci-dessus :
- tant dans le rapport à soi :
- accepter ses défauts et les assumer
- connaitre et reconnaitre ses limites
- valoriser ses qualités
- savoir qui on est, ce que l’on veut et ce dont on a besoin…
- que dans le rapport à l’action :
- être capable d’agir comme on le veut sans peur excessive de l’échec et du regard des autres
- oser quand on en a envie
- assumer ses choix et ses envies
- apprendre de ses échecs…
- ou que dans le rapport aux autres :
- s’affirmer sans soumission ni agressivité
- dire clairement ce que l’on pense, ce que l’on aime, ce dont a besoin et ce que l’on ressent en prenant soin de ne pas blesser l’autre
- savoir demander de l’aide et faire preuve d’empathie, c’est à dire se mettre à la place de l’autre et comprendre et respecter son point de vue et sa situation sans pour autant être d’accord avec.
Si l’estime de soi se construit grandement avec les figures d’autorités qui nous entourent dans l’enfance (parents, famille, école, etc), elle peut aussi se travailler plus tard, et notamment par et dans l’action et le changement par petits pas.
Découvrez mes accompagnements de coaching par types de contexte (professionnel ou personnel) et de publics
Please wait while flipbook is loading. For more related info, FAQs and issues please refer to DearFlip WordPress Flipbook Plugin Help documentation.
LE CADRE DU COACHING
Le métier de coach est, à l'heure actuelle, une profession non-réglementée, concrètement tout un chacun peut se dire coach.
Afin d'assurer un minimum de visibilité et de garantie tant pour les clients que pour les professionnels, les 3 principales fédérations de coaching (ICF, EMCC, SF Coach) s'organisent pour réguler la profession, et se sont entendues sur une définition commune :
« Le coaching professionnel se définit comme une relation suivie dans une période définie qui permet au client d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans sa vie professionnelle et personnelle. A travers le processus de coaching, le client approfondit ses connaissances et améliore ses performances ».
Le coaching professionnel se différencie ainsi du coaching "amateur ou non certifié" ou au "coaching-conseil" ("coach en quelque chose" : coach emploi, coach image, coach motivation, etc.).
"Professionnel" veut dire formé et diplômé (et non se rapportant à la vie professionnelle).
Un coach "professionnel", c'est un coach est formé et titulaire d'un titre reconnu au Ministère du travail français via le RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).
J'ai fait le choix de me former au coaching professionnel afin d'acquérir de nouvelles compétences, une méthode, des outils et surtout la posture du coach. Mon choix s'est porté sur une école de coaching d'origine belge crée en 2005 et qui dispense une formation intégrative, globale et à la coloration humaniste qui me correspond bien.
Cette formation certifiée RNCP niveau 6 européen (bac+4) est accréditée au niveau international par l'ICF (1ère fédération de coaching).
Une posture
Le coach professionnel a une posture professionnelle, il agit en tant que professionnel de l’accompagnement dans un cadre contractuel (oral ou écrit via le "contrat de coaching"), éthique et déontologique.
Une relation de confiance
Le principal outil du coach est le coach lui-même, c'est à dire que sa personnalité et son comportement vont permettre de créer la relation authentique et de confiance nécessaire au cadre de protection du coaché dans lequel celui-ci va pouvoir se questionner, se remettre en question et évoluer.
Comme tout professionnel de l'accompagnement, je mets tout en œuvre pour créer cette relation : qualité de présence, communication directe, écoute active, empathie, non-jugement, reformulation, analyse de la demande, confrontation, etc.
Je travaille sur moi régulièrement et participe à des échanges entre pairs dans une volonté d'amélioration continue.
NB : comme pour le choix d'un psychothérapeute, il est nécessaire de se sentir à l'aise et en confiance avec son coach, et cela relève en partie de la subjectivité du coaché.
Un même processus de coaching pour différents contextes et publics
- Vie professionnelle
- Dirigeants : executif coaching
- Orientation des jeunes : coaching scolaire
- Équipes : coaching d'équipe
- Groupes (individus ne se connaissant pas forcément) : coaching collectif
- Vie personnelle : coaching de vie (ou "life coaching")
- Vie sentimentale : love coaching, etc.
Des techniques et outils variés
J'utilise, selon les besoins et la sensibilité du coaché, des outils et techniques variés comme l'analyse transactionnelle, la PNL, la communication non-violente, la gestion des émotions, etc. pour l'aider à se comprendre, agir et évoluer.
Des jeux de rôles, du dessin, du photo-langage, etc. peuvent aussi être proposés.
Un suivi
Des mises en application sont suggérés entre chaque séance pour développer de nouveaux apprentissages en lien avec l'objectif fixé. Le lien est également maintenu à distance entre les séances, et un débriefing a lieu à chaque début de séance sur les avancées.
Le travail d'introspection et de questionnement du coaching doit se faire dans un cadre de protection à la fois confidentiel et bienveillant.
Le client, ses objectifs et ses valeurs, sont la priorité absolue et nécessitent un traitement neutre et objectif.
Coresponsabilité du coaching
- Le coach a une obligation de moyens : mise en œuvre du processus et de la posture de coaching
- Le client porte quant à lui l'obligation de résultats : c'est lui qui veut, choisit, agit, change, et lui seul.
Mes engagements
Je m'engage, afin d'assurer le cadre de protection nécessaire, à respecter les engagements suivants :
- Posture professionnelle
- Protection du client et bienveillance
- Confidentialité
- Respect absolu des objectifs et valeurs du client (dans le respect de la loi)
- Contractualisation écrite ou orale : objectif, moyens, résultats
- Liberté d'engagement du client
- Formation et développement (travail sur soi, supervision).
LES LIMITES DU COACHING
Le coaching répond à certains besoins et prérequis, notamment celui de vouloir changer, d’être capable d’agir, puis d’acquérir de l’autonomie rapidement pour pouvoir ensuite agir seul. Le coaché est coresponsable de la réussite du coaching avec le coach. L’évolution ne peut se faire sans le coaché.
La personne accompagnée peut parfois ne pas être en mesure de se faire coacher :
- manque ou absence de motivation pour changer ou pour se remettre en question ou demande de coaching faite par un tiers
- manque ou absence d’envie de réfléchir sur soi-même et de trouver ses propres solutions
- Freins extérieurs au coaché trop important
- problèmes psychologiques ou médicaux qui empêchent d’avancer et d’agir, etc.
Les besoins peuvent ainsi être autres : souffrance à soulager, blessure à guérir, nécessité d’un avis ou d’un conseil, besoin de soutien et d’écoute de la part de l’entourage, etc.
Le coaching n’est pas et ne peut être la réponse à tout.
Par contre, le coaching est souvent très complémentaire d’autres disciplines et peut les renforcer :
- psychothérapie pour soigner un mal-être général + coaching pour agir sur un point précis permettant de gagner en bien-être et prévenir la rechute (ex. : mieux communiquer, s’affirmer sans agressivité, exprimer ses émotions, etc).
- conseil + coaching pour mettre en pratique de manière personnelle les conseils
- formation + coaching pour appliquer les nouvelles compétences et connaissances de manière personnelle.
CONTACT

Consultante et formatrice en évolution professionnelle
Coach professionnelle certifiée
- Services aux organisations et aux particuliers
- Présentiel et à distance
- Individuel et collectif
M'écrire
Mes coordonnées
- 54 000 Nancy
- contact[at]solenebai.org
- 06 44 12 32 34
Durée de l’accompagnement
Pour un objectif global précis à atteindre, il faut compter en moyenne 5 à 8 séances, toutes les semaines au début et une fois toutes les 2 semaines ensuite.
Le coaching est un accompagnement court visant la mise en action, il ne peut excéder une douzaine de séances pour un même objectif.
Durée des séances = 1h
Séance préliminaire
La première séance est une séance préliminaire visant à faire connaissance, vérifier que la demande du client correspond bien aux possibilités du coaching, poser le cadre, définir l’objectif global (contractualisation orale) et les responsabilités de chacun.
Contrat de coaching écrit
Un contrat de coaching définissant l'objectif, les moyens et les résultats est indispensable.
Si nécessaire, le contrat de coaching sera écrit.
Il est de plus obligatoire dans le cadre d’une relation tripartite, c’est-à-dire dès lors qu’il y a plus de 2 parties concernées autre que le coach et le coaché : enfant+parents, salarié+entreprise, groupe, etc.